21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 06:26

 

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 12:33

 

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Le Bonheur

 

 

 

Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d'effort et de volonté,

Mais réside là, tout près,

Dans l'attente et l'abandon.

Ne t'inquiètes pas, il n'y a rien à faire.

Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance,

Parce que n'a aucune réalité.

Ne t'y attache pas. Ne te juge pas.

Laisse le jeu se faire tout seul.

S'élever et retrouver, sans rien changer,

Et tout s'évanouit et commence à nouveau, sans cesse.

Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir

C'est comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper.

Parce qu'il n'existe pas, qu'il a toujours été là,

Et t'accompagne à chaque instant.

Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises.

 

 

Elles sont comme des arcs-en-ciel.

A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.

Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là,

Ouvert, hospitalier, et confortable.

Alors, profites-en.

Tout est à toi, déjà.

Ne cherche plus.

Ne vas pas chercher dans la jungle inextricable,

L'éléphant qui est tranquillement à la maison.

Rien à faire.

Rien à forcer

Rien à vouloir

Et tout se fait tout seul.

 

 

 

Lama Guendune Rinpoché

 

 

 

 

 

 

 

 


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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 12:58

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La méditation

 

 

Tous, nous pratiquons la méditation à notre manière. Les chasseurs des tribus, restés en embuscade pendant des heures sans broncher, frappent à une vitesse fulgurante lorsque la proie paraît, une vitesse qui peut être comparée à l'immédiateté du zen. Et il arrive aux Occidentaux de contempler une vue splendide et d'en oublier le monde qui s'agite autour d'eux.

 

Herman Melville, auteur bien connu du XIXè siècle décrivait ainsi l'état de plénitude : "dans l'âme de l'homme se trouve une Tahiti pleine de paix et de joie, mais cernée de toutes parts par toutes les horreurs à demi connues de la vie." La "paix et la joie" de Melville sont peut-être le produit de la méditation. Mais quelle est cette zone d'ombre, ces "horreurs à demi connues de la vie"? Il serait important de le savoir et la méditation pourrait nous y aider.

 

 

Vers la compréhension

 

Avant son Éveil, il arriva au Bodhisattva de regarder un laboureur peinant aux champs. Tout en l'observant, il fut rempli de compassion pour le dur labeur de l'homme et du boeuf, et pour les vers de terre et les insectes qui mouraient dans leur sillage. Il s'assit pour méditer, retrouva la sérénité et se dit : "Que c'est terrible que les ignorants ne puissent venir au secours de ces créatures qui sont, elles aussi, emprisonnées dans le filet des naissances, de la souffrance et de la mort !"

 

C'est par la sérénité et en exerçant sa compassion, que le Bouddha comprenait intimement le problème de la souffrance.

 

 

Entrer en méditation

 

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Au début de l'exercice de méditation, vous éprouverez un bonheur tranquille et croirez que vous avez atteint le but, mais allez plus loin dans la considération de la nature de notre souffrance et de notre existence. Pratiquez cet exercice tous les jours, pendant 5 minutes pour commencer et puis vous passerez à 20 ou 30 minutes.

 

1- Avant l'exercice mangez légèrement. Portez des vêtements larges et confortables

 

2- Retirez-vous dans un endroit où l'on ne vous dérangera pas. Pour apaiser votre esprit, commencez par vous détendre entièrement. Faites quelques exercices de yoga, d'étirement ou de tai-chi.

 

3- Adoptez une position confortable et bien assise. De préférence, asseyez-vous les jambes croisées ou agenouillez-vous sur des coussins.

 

4- Commencez par de longues inspirations et expirations. Expirez et relaxez-vous. Réduisez graduellement le rythme jusqu'à respirer normalement.

 

5- Concentrez-vous sur le mouvement de chaque respiration. S'il vous vient des pensées, notez-les mentalement, puis fixez à nouveau votre attention sur la respiration. Sinon, fixez votre attention sur la fleur.

 

6- Reposez votre attention à chaque fin d'expiration.

 

 

 

 

 

Extrait du livre Le Monde du Bouddhisme édition GRÜND

 

 

 

 

 

 


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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 09:58

 

 

 

 

 

siddhartha gautama-maraIllumination

 

 

 

 

 

 

« Comme les ombres des oiseaux volant dans le ciel
Qui s’attachent à leur course
Les êtres vivants sont flanqués
Du mal et du bien qu’ils ont fait. »

Bouddha

 

 

 

 

 

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 16:25

 

 

 

 

 

 

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 08:02

moines

Photo de moines Géo.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 15:53

 

  dalai-lama

 

 

 

 

 

Le quatorzième Dalaï-Lama - Tenzin Gyatso ( 1935 à aujourd'hui)

 

 

 

Né le 6 juillet 1935 dans un petit village du nord-est du Tibet, Tenzin Gyatso est reconnu alors qu'il n'a pas trois ans, comme la réincarnation de ses 13 prédécesseurs.

En 1949, alors que la Chine envahit le Tibet, le peuple tibétain réclama la remise des pleins pouvoirs à l'adolescent. Très vite et malgré tous ses efforts pour maintenir un dialogue ouvert, il comprend qu'une entente entre la Chine et le Tibet sera difficile. C'est dans ce contexte très particulier que Tenzin Gyatso passe avec succès son doctorat en études bouddhistes. Il reçoit ainsi le titre universitaire le plus élevé, celui de guéshe lharmapa.

 

C'est à ce moment là que les chinois envisagent de lui tendre un piège, afin de priver le peuple tibétain de son représentant spirituel et temporel, et d'enrayer ainsi la contestation et briser les velléités de résistances. Craignant pour la vie de leur chef, les tibétains se regroupent autour du palais d'été du Dalaï-Lama le Norbulingka. Les chinois font pression, ils préparent une attaque contre la foule et un bombardement de la ville. Contre son gré, le Dalaï-Lama doit se résigner à fuir, espérant ainsi éviter un massacre... qui eut lieu malgré tout.

 

En 1949, les communistes arrivent au pouvoir en Chine, et niant, les revendications récentes de l'indépendance du Tibet, y envoient leurs troupes en 1950 pour "libérer" opposés au servage et à la théocratie et "civiliser" la population. C'est en 1950 à l'âge de seize ans, que le Dalaï-Lama devient le chef d'Etat et du gouvernement. Il passe neuf années qui suivent à la recherche d'une solutions pacifique à la crise avant d'être obligé de fuir en Inde, où il établit, à Dharmasala le gouvernement tibétain en exil. Pendant la Révolution culturelle, la persécution de la population est à son comble. Comme dans toute la Chine à cette période, les monastères sont détruits, moines et nonnes emprisonnés et torturés.

Malgré cela, le Dalaï-Lama est persuadé que la solution se trouve dans un compromis politique avec la Chine. Le 9 mars 1961, il lance un appel aux Nations Unies en faveur d'une restauration de l'indépendance du Tibet. Sans relâche et toujours dans la voie de la non-violence, il propose un Tibet démocratique et autonome au sein d'une union avec la Chine. Non seulement les tibétains sont sévèrement réprimés et empêchés de s'exprimer, mais en plus, ils subissent la très forte pression d'une colonisation chinoise qui emporte tout sur son passage. La population tibétaine risque véritablement de disparaître face à cette vague déferlante.

 

Aujourd'hui en Chine, le culte bouddhiste tibétain de l'école Gelugpa a été remis en place par le gouvernement central et peut de nouveau pratiquer ses offices religieux, même à Pékin dans le très ancien temple de Yonghe, situé en plein centre-ville. Certains organismes internationaux dénoncent cependant l'enfermement du jeune lama des bonnets jaunes.

 

Le gouvernement chinois a déclaré que le prochain Dalaï-Lama naîtra en Chine et sera choisit en Chine. Le Dalaï-Lama a affirmé qu'il ne renaîtra pas en Chine si la situation est la même qu'aujourd'hui, car il ne veut pas être soumis à l'autorité chinoise.

 

De nombreuses associations internationales dénoncent une répression de la religion au Tibet, comme l'illustre, la détention en résidence surveillée du jeune panchen lama Gedhum Choekyi Nyima en 1995, la destruction en 2001 de l'institut bouddhiste de Serthar fondé par Khenpo Jiygue Phemtsok mis en résidence surveillé et disparu dans des circonstances douteuses ou encore la condamnation à une peine de prison à vie de Tenzin Delek Rinpoché en 2005.

 

La plupart des grands maîtres du bouddhisme tibétain ont été contraint de s'exiler comme l'on illustré la fuite de Rigdzin Namkha Gyatso Rinpoché en 1998 et celle à la veille de l'an 2000 du 17ème karmapa Orgyen Trinley Doje.

 

Le 14ème Dalaï-Lama a reçu le soutien de nombreuses personnalités et institutions de par le monde pour sa lutte non violente pour la liberté au Tibet.

Il notamment reçu le prix Nobel de la Paix en 1989 et la Médaille d'Or du Congrès des Etats-Unis, le 17 octobre 2007.

Personnalité exceptionnelle, il a rassemblé les tibétains en exil. Selon le 14ème Dalaï-Lama si le mouvement pour le Tibet a attiré un large soutien mondial, c'est en raison des ses principes universels que le peuple tibétain a incorporés dans sa lutte. Ces principes sont la non-violence, la démocratie, le dialogue, le compromis, le respect des préoccupations sincères des autres et de notre environnement commun.

 

 

 

 

 

source wikipédia

 

 

 

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 12:40

Le treizième Dalaï-Lama, Thubten Gyatso ( 1876-1933)

Le Grand Treizième

 

 

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Thubten Gyatso est né en 1876 dans le village de Langdun dans le Dagpo, une région au sud du Tibet dans une famille paysanne. Deux ans plus tard, des prédictions des oracles d'Etat du Tibet permirent de l'identifier comme étant la réincarnation du 12ème Dalaï-Lama, il fut alors amené à Lhassa pour y recevoir ses voeux de moine du 8ème panchen-lama et le nom de Ngawang Lobsang Thupten Gyatso Jigdral Chokley Namgyal. Il fut intronisé au Palais du Potala en 1879.

A l'âge de 18 ans, le 8 août 1895 on lui confia la direction du gouvernement du Tibet.

La période de son règne fut marquée par le grand jeu international, lutte pour la suprématie en Asie Centrale, entre la Russie Tsariste et l'Inde Britannique dont les empires respectifs étaient en expansion.

 

Le 13ème Dalaï-Lama survécut à une tentative d'assassinat. Lors de l'invasion britannique du Tibet en 1904, il s'exila en Mongolie avant de se rendre en Chine. Après sont retour à Lhassa, le 13 août 1909 comprenant que le Tibet ne pouvait lutter seul contre les prétentions chinoises, il établit le Bureau des Affaires étrangères du Tibet, chargé des relations extérieurs, limitées dans une premier temps au Népal, à la Mongolie, et au gouvernement britannique des Indes.

 

 

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L'invasion chinoise en 1909 mena par Zhao Erfeng, un général Qing entraîna sa fuite en Inde accompagnée de membre de son gouvernement. Grâce au général Tibétain Tsarong Dzasas, ils arrivèrent à échapper aux assaillants en traversant Dromo dans la Vallée de Chumli atteignant le Sikkim.

 

Après la chute de la dynastie mandchoue en Chine en 1911, les tibétains se soulevèrent et expulsèrent les dernières force mandchous au Tibet. Le Dalaï-Lama rentra au Tibet où il entreprit des réformes pour moderniser et éliminer certaines caractéristiques oppressives du système monastique.

 

En 1922, à la suite d'une lettre de Yuan Shikai souhaitant restaurer le rôle du Dalaï-Lama celui-ci répond qu'il ne demande aucun titre au gouvernement chinois car il entend exercer son pouvoir spirituel et temporel au Tibet. Cette lettre est depuis lors considérée par les tibétains en exil comme une déclaration officielle d'indépendance pour d'autres elle ne l'est que dans l'esprit.

 

Le Dalaï-Lama est rentré au Tibet et a exercé une autorité politique qui n'avait pas été vue depuis le régne du 5ème Dalaï-Lama.

En janvier 1913, le Tibet et la Mongolie signèrent un traité bilatéral à Urga, reconnaissant mutuellement leur indépendance vis-à-vis de la Chine.

Le 8 janvier 1913, il fit une déclaration publique décrivant les cinq points de l'indépendance du Tibet.

Le 14 février 1913, le 13ème Dalaï-Lama édita une proclamation réaffirmant l'indépendance du Tibet.

 

Les réformes de Thubten Gyatso

 

Le 13ème Dalaï-Lama réalisa de profondes réformes, notamment des modifications des structures administratives. Il créa le drapeau du tibet en 1912 à partir des différents drapeaux des armées frontalières. Il décida en 1912 de créer des pièces de monnaies tibétaines et des billets de banque. C'est aussi en 1912 que furent émis les premiers timbres du Tibet.

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Abolition de la peine de la mort, interdiction de châtiment physique tels que l'amputation. Modernisation de l'administration.

Lors de son exil en Inde, le Dalaï-Lama a été en contact avec les Britanniques et le monde moderne.

En 1913, il fonda le premier bureau de poste du Tibet. Il envoya 4 jeunes tibétains en Angleterre afin qu'ils y reçoivent des formations d'ingénieries.

 

En 1914, il entreprend de modernise l'armée tibétaine en augmentant les forces militaires et organisant leur entraînement.

En 1916, il pris des mesures pour préserver la médecine tibétaine traditionnelle et en créant l'institut de médecine et d'astrologie tibétaine dénommé Mem-Tsee-Khang.

En 1923, pour la sécurité du peuple tibétain il fonda la police de Lhassa.

En 1923 pour développer l'éducation au Tibet, il fonda la première école anglaise à Gyantse.

 

Un an avant sa mort, en décembre 1933, le Grand Treizième laisse un testament, qui s'il semble obscur dans sa formulation est maintenant considéré comme prémonitoire par ses avertissements d'une redoutable clarté.

 

Testament : "Le gouvernement de l'Inde nous est proche et il dispose d'une grande armée. Le gouvernement de la Chine a lui aussi une grande armée. En conséquence, nous devons fermement maintenir l'amitié avec les deux pays, ils sont tous deux puissants (...). En outre, les temps sont aujourd'hui aux cinq sortes de dégénérescences dans tous les pays. La plus grave, c'est la manière de faire parmi les Rouges. Ils ne permettent pas de mener les recherches pour trouver la nouvelle incarnation du Grand Lama d'Ourga. Ils se sont saisi et emparé de tous les objets sacrés des monastères. Ils ont obligés les moines à devenir soldats. Ils ont brisé la religion, de façon à ce que jusque son nom soit effacé. Avez-vous entendu toutes ces choses qui se sont passés à Ourga ? Et elles continuent. Il se peut qu'un jour, ici, au coeur du Tibet, la religion et l'administration séculière soient attaquées simultanément de l'intérieur et de l'extérieur. A moins de sauvegarder nous-même notre pays, il arrivera que les Dalaïs-Lamas et les panchen-Lamas, le père et le fils, les dépositaires de la Foi, les glorieux Réincarnations seront jetés à terre et leurs noms voués à l'oubli. Les communautés monastiques et le clergé verront leurs propriétés détruites. Les us administratif des Trois grands souverains religieux (Tri Songtsen Gampo, Trison Detsen et Tri Ralpachen) seront affaiblis. Les fonctionnaires ecclésiastiques et séculier verront leurs domaines saisis et leurs autres biens confisqués. Ils seront eux-même réduits en servitude par l'avenir, ou contraint à l'errance comme des vagabonds. Tous les êtres vivants sombreront dans la misère et la terreur, et la nuit tombera lentement sur la souffrance du monde. Ne soyez pas traîtres à la Foi ni à l'Etat en travaillant pour un autre pays que le vôtre. Aujourd'hui, le Tibet est heureux et connaît un certain bien-être. Le reste repose entre vos mains. Tout doit être organisé en connaissance de cause. Oeuvrez en harmonie l'un avec l'autre, ne prétendez pas faire ce que vous ne pouvez pas."

 

 

 

 

Source Wikipédia

 

 

 


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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 12:07

Le neuvième Dalaï-Lama, Lungtok Gyatso (1806-1815)

 

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Lungtok Gyatso est né en 1825 à Dan Chokhor un petit village du Khem de Tenzin Choekyong et Donhup Dolma. En 1807, il a été reconnu comme la réincarnation du huitième Dalaï-Lama et a été escorté à Lhassa en grande cérémonie. En 1810, il a été intronisé au Palais du Potala. Il a reçu ses voeux de novice du 7eme panchen-lama Pelden Tenpai Nyjama qui lui a donné son nom bouddhique Lungtok Gyatso. Malheureusement il meurt très jeune à 9 ans.

 

Anecdote : "L'explorateur anglais Thomas Manning (1772-1840) qui a atteint Lhassa en 1812 a décrit sa rencontre avec le neuvième Dalaï-Lama, âgé alors de 7 ans dans des termes rhapsodiques. "Le beau et fascinant visage du lama a absorbé toute mon attention" a écrit Manning. "Il avait des manières simples et sans affectation d'un enfant prince bien instruit. Je pense que son visage était affectueusement beau. Il était d'une disposition joyeux et heureuse. J'ai été extrêmement affecté par cet entretien avec le lama. J'aurai pu pleurer par l'étrangeté de cette sensation".

 

 

 

 

Le dixième Dalaï-Lama, Tsultrim Gyatso (1816-1837)

 

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Né dans une famille modeste de Chando (Tibet oriental), il a été reconnu comme la réincarnation du 9ème Dalaï-Lama en 1820. Il a pris le nom de Tsultrim Gyatso et a été intronisé au Palais du Potala en 1822.

Après la mort de Lungtok Gyatso en 1815, il s'est écoulé huit ans avant que le nouveau Dalaï-Lama eu été choisi. Les évènements politiques de cette époque sont obscures mais finalement le Palden Tenpai Nyima est intervenu et a utilisé le vase d'or (à partir duquel les noms des candidats ont été sélectionnés) pour la première fois dans le cadre des essais pour le choix du nouveau Dalaï-Lama.

En 1822, le Dalaï-Lama a été placé sur le trône d'or et peu de temps après sont intronisation, il reçut son ordination pré-novice du Palden Tenpai Nyima qui lui donna le nom de Tsultrim Gyatso.

En 1826, il a été inscrit au monastère de Drepung et a étudié les deux sutras et tantras. Il a étudié les textes bouddhistes tibétains intensivement pendant le reste de sa vie.

En 1831, il reconstruit le Palais du Potala et à l'âge de 19 ans, il a pris le Gélong (ordonnance complète) du panchen-lama.

Il se mit à réviser la structure économique du Tibet mais malheureusement n'a pas vécu assez longtemps pour voir ses projets se concrétiser. Il est en mauvaise santé et décède en 1837.

 

 

 

 

Le onzième Dalaï-Lama, Khendrup Gyatso (1838-1856)

 

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Khendrup Gyatso né le 19 décembre 1838 mors le 31 janvier 1856 à Lhassa au Palais du Potala est le onzième Dalaï-Lama. Il est issu du même village que le 7ème Dalaï-Lama Kelzang Gyatso. Il fut le troisième Dalaï-Lama successif à mourir trop jeune pour consolider son pouvoir.

Durant la vie de Khendrup Gyatso, les guerres contre le Ladakh affaiblirent le pouvoir des lamas sur le plateau tibétain. Simultanément la guerre de l'opium et la rébellion Taiping diminuèrent l'influence chinoise. C'était le premier pas sur le chemin emprunté par les Dalaïs-Lamas suivants de la suppression de l'influence coloniale occidentale qui était ressentie comme une menace pour la culture tibétaine et le pouvoirs des lamas.

 

 

 

Le douzième Dalaï-Lama, Trinley Gyatso (1856-1875)

 

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Trinley Gyatso 26 janvier 1857 au 25 avril 1875 était le douzième Dalaï-Lama du Tibet.

Sa courte vie a coïncidé avec une période de troubles politiques majeurs et des guerres entre les voisins du Tibet. Le Tibet a particulièrement souffert de l'affaiblissement de la dynastie Qing qui autrefois lui offrit un soutient à l'extérieur contre l'Empire Britannique qui avait pour objectif d'influer sur le Tibet comme une expansion de la colonisation de l'Inde.

Il a été reconnu comme la réincarnation du Dalaï-Lama en 1858 et intronisé en 1860. Le 11 mars 1873 à l'âge de 18 ans, il reçut la pleine responsabilité et la direction spirituelle et politique du Tibet. Le 25 avril 1875, il meurt d'une maladie mystérieuse à 20 ans au Palais du Potala.

 

 

 

source Wikipédia

 

 

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 11:15

Le cinquième Dalaï-Lama : Lozang Gyatso (1617-1682)

"Le Grand Cinquième"

 

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Il est né en 1617 au Tibet, Lozang Gyatso est encore appelé Ngawang Lobsang Gyatso et surnommée "Le Grand Cinquième". Le cinquième Dalaï-Lama, "le Grand cinquième" fut renommé pour son sens de la politique. Il a conservé l'indépendance du Tibet contre les pressions chinoises et mongols. En 1640, l'Empereur Mongol Güshi Khan envahit le Tibet et place le cinquième Dalaï-Lama comme chef temporel du Tibet en 1642. Le Tibet s'étend alors de Dartsedo, aux portes de la Chine jusqu'au frontière du Ladakh. Jusqu'en 1959, la charge des pouvoirs spirituels et temporels du Tibet a été assumée par les Dalaï-Lamas. Lozang Gyatso est aussi célèbre pour avoir établi la capitale Tibétaine à Lhassa et fait construire le Palais du Potala.

 

 

Le cinquième Dalaï-Lama fut le premier des Dalaï-Lamas à exercer un pouvoir temporel. Il forma le gouvernement du Tibet dont la structure a été conservé jusqu'en 1959. Dans cette structure, le rôle du régent était confirmé en tant institution. En 1645, le cinquième Dalaï-Lama décida d'installer à Lhassa son gouvernement dans un bâtiment le Potala qu'il fit construire sur une colline où se trouvait un pavillon fondé par le Roi Songtsen Gampo. Il édifia une partie blanche centrale du Potala et la partie rouge fut rajoutée par Sangyé Gyatso en 1690.

Le Potala devient le centre gouvernemental du Tibet. Tous les départements ministériels ainsi que le collège de Namgyal fondé à Dunpung en 1574 par le troisième Dalaï-Lama pour la formation monastique furent transférés au Potala en 1649. Il fit recenser les monastères du Tibet et réglementa leurs revenus et contributions aux dépenses d'Etat. Il créa l'école de médecine de Chakpori qui se perpétua jusqu'à sa destruction par l'armée chinoise en 1959 et un hôpital encor fonctionnement de nos jours. Il organisa la hiérarchie religieuse ainsi que les relations extérieurs du Tibet.

Le cinquième Dalaï-Lama a initié la lignée de réincarnation du panchen-lama a qui attribua le titre d'émanation du Bouddha Amitabha et offrit le monastère de Tashilhumpo.

 

 

 

 

 

Le Sixième Dalaï-Lama, Tsangyang Gyatso ( 1683-1706), le seul a avoir refusé une vie de moine

 

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Le Dési Sangyé Gyatso a maintenu son histoire jusqu'à ce qu'il entendit qu'un garçons de Mont Tawang présentait des capacités remarquables. Il a envoyé ses assistants de confiance dans la région et en 1688, le garçon a été améné à Nankartsé, prés de Lhassa où il reçut une instruction d'enseignants engagés par le Dési Sangyé Gyatso jusqu'en 1697, quand le Dési envoya son ministre de confiance, Shabdrung Ngawang Shonu à la cour Mandchou pour informer l'Empereur Kangsei de la mort du 5ème et de la découverte du 6eme Dalaï-Lama. Il l'a annoncé aussi au peuple du Tibet qui a accueilli la nouvelle avec gratitude et joie, remerciant le Dési Sangyé Gyatso de leur avoir épargné les lamentations de la disparition du Soleil et les avoir réjoui de sa levée.

"Si l'on est blessé par une flèche empoisonnée, l'important est d'abord de la retirer, ce n'est pas le moment de s'interroger d'où elle vient, qui la tirée, de quel poison s'agit-il" (Gyatso)

 

Le fait que Tsangyang Gyatso n'ait ainsi pas été formé dès son plus jeune âge à sa tache de dirigeant politique et spirituel explique peut être sa personnalité originale et iconoclaste ; il n'a pas été formé suffisamment tôt au protocole que son rang lui imposait, qu'il n'a découvert qu'après ses 14 ans. Il est aussi le seul Dalaï-Lama a avoir refusé une vie de moine ordonné.

 

 

 

Le Septième Dalaï-Lama, Kelzang Gyatso (1708-1757)

 

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Le septième Dalaï-Lama est né en 1708 de Sonam Dargya et Lobsang Chotso à Litang, deux après la disparition du 6ème Dalaï-Lama. Il fut un grand scolastique, méditant auteur et mystique tibétain. On dit qu'il fût reconnu grâce à un poème du 6ème Dalaï-Lama.

Il vécut au moment de grands turbulences en Asie Centrale. C'est la fin de l'influence de l'Empire Mongol au Tibet, et la domination de l'Empire Mandchou se renforce. Il ne put être escorté à Lhassa, il fut accueilli au monastère de Kumbum où il a été ordonné moine.

En 1720, il a été intronisé au Palais du Potala et a reçu les voeux de moine novice du panchen-lama, Lobsang Yeshe qui lui donna son nom bouddhique de Kelzang Gyatso.

En 1726, il reçut les voeux de Gelong (l'ordonnance complète) du panchen-lama. Il eut comme professeur le panchen-lama Lobsang Yeshe, l'abbé du monastère de Gyumey et l'abbé du monastère de Shahi, Ngawang Yonten de qui il a appris les traités philosophiques bouddhistes majeurs et maîtrisa l'ensemble des sutras et des tantras.

En 1751, à l'âge de 43 ans, il a constitué le "Kashag" ou conseil des ministres pour administrer le gouvernement tibétain et a aboli le poste du régent ou Desi qui donnait trop de pouvoir dans les mains d'un seul homme. Le Dalaï-Lama devient le dirigeant spirituel et politique du Tibet.

 

A 45 ans, il a fondé l'école de Tse situé au Palais du Potala et a construit le palais d'été de Norling Kalsang Phodrang à Norbulingka. L'école Tse formait des cadres du gouvernement du Tibet. Les diplômés de cette école qui voulait travailler dans la fonction publique devait subir un entraînement plus poussé dans une école religieuse. Les fonctionnaires laïcs étaient principalement formé à l'école de Tsé

 

Première marque de relations inter-religieuses qui réapparaîtront au XXe siècle, le pape Benoit XIV écrit une lettre pour le septième Dalaï-Lama qu'il remet au père Orazio Della Penna.

Le septième Dalaï-Lama était un grand lettré. Il a écrit de nombreux livres surtout des tantras. Il était aussi un grand poète qui contrairement à Tsangyang Gyatso concernaient les thèmes spirituels.

Sa vie simple et sans tâche a gagné le coeur de tous les tibétains. Il est mort en 1757.

 

 

 

 

 

Le huitième Dalaï-Lama, Jamphel Gyatso (1758-1804)

 

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Jamphel Gyatso naqui à Lahri Gang dans la région du Tsang au sud-ouest du Tibet. Dès sa conception, Lahri Gang fût bénie par une récolte miraculeuse. Alors que sa mère et un parent dînaient dans leur jardin un immense arc-en-ciel apparu dont une des extrémités touchaient l'épaule de celle-ci (ceci est reconnu comme étant un excellent présage associé à la naissance d'un homme).

Peu de temps après sa naissance, Jamphel Gyatso était souvent aperçu en train de regarder en direction du paradis avec un sourire sur son visage. On le vit aussi essayant de s'asseoir dans la position de méditation du Lotus. Quand Lobsang Palden Yesh 6ème panchen-lama entendit parler de l'enfant, il dit :"Il est la réincarnation authentique du Dalaï-Lama".

 

Dès que l'enfant su parler : il dit :"J'irai à Lhassa à l'âge de trois ans" L'ensemble du Tibet fut alors convaincu qu'il était le huitième Dalaï-Lama, Darhpa Thaye, le grand intendant du 7ème Dalaï-Lama vint à Lhassa avec un grand nombre de lamas et d'officiels du gouvernement tibétain. Ils emportèrent le garçon âgé de 2 ans 1/2 au monastère du Tashilhumpo, à Shigatse effectuèrent la cérémonie de reconnaissance  et le panchen-lama lui donna le nom de Jamphel Gyatso.

En 1762, l'enfant fut emporté à Lhassa, et intronisé dans le Palais du Potala. La cérémonie fut présidée par Demo Tulku Jamphel Yeshi qui fut le premier régent à représenter les Dalaïs-Lamas quand ils étaient mineurs. A l'âge de 7 ans, il devint novice, faisant ses voeux monastiques en présence du panchen-lama et fut ordonnée (voeux définitif) en 1777. En plus de ses remarquables legs spirituels, il fit construire le parc de Norbu Lingha, aujourd'hui disparu ainsi que les palais d'été à l'extérieur de Lhassa.

Il mourut en 1804 à l'âge de 47 ans.

 

 

Source Wikipédia

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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